Imaginez un futur où la voiture personnelle n'est qu'un lointain souvenir, remplacée par des flottes de véhicules autonomes à la demande. Cette vision, bien que futuriste, pourrait bien se concrétiser, poussant les constructeurs automobiles traditionnels à réorienter leurs stratégies vers des secteurs plus lucratifs comme l'intelligence artificielle et la robotique.
Les Signaux d'un Changement Profond
- Les grandes familles actionnaires des constructeurs automobiles européens (Porsche, Quandt, Agnelli, Peugeot) investissent massivement dans l'IA et le luxe.
- Elon Musk, avec ses objectifs de revenus colossaux, mise autant sur les robots-taxis et les robots humanoïdes que sur les ventes de voitures.
- Les géants de la tech comme Apple et Google, habitués aux marges élevées de l'électronique, jugent l'industrie automobile peu rentable.
- La Chine, autrefois moteur de l'industrie automobile mondiale, réoriente ses plans quinquennaux vers l'IA et la robotique, signe d'une potentielle désaffection pour le secteur automobile.
La Rentabilité en Question
L'industrie automobile peine à rivaliser avec les marges opérationnelles de secteurs comme celui de l'électronique grand public. Alors que les fabricants de smartphones peuvent afficher des marges de 50%, celles de l'automobile peinent souvent à dépasser les 15%, même pour les marques les plus performantes, à l'exception notable de Ferrari.
Un Avenir Partagé et Autonome
Les prévisions convergent vers une augmentation significative de l'autopartage et des transports en commun, motivée par des coûts prohibitifs et des préoccupations environnementales. Des institutions comme l'Ademe en France et des universités américaines anticipent une réduction de la production automobile de 50% d'ici 30 ans. Cette tendance pousse les constructeurs à chercher des alternatives pour assurer leur pérennité, comme le souligne le président du groupe Chery, qui prévoit que seule la moitié de l'activité de son entreprise sera automobile dans 10 ans.
Le Rôle des Géants de la Tech
Les GAFAM et les nouveaux milliardaires ne délaissent pas complètement l'automobile, mais préfèrent se positionner en tant que fournisseurs de solutions technologiques, à l'instar de Nvidia. Cette approche leur permet de diversifier leurs investissements et de ne pas dépendre uniquement d'une industrie jugée vieillissante.
